Extrait de Un rameau vert
Joue autre chose.
Il s’efforce de conserver son ton
Futile et candide, regardant les ombres timides près de sa gorge
S’unir, du fond des ténèbres, comme des mains autour d’elle.
Ses yeux comme des doigts hâtifs tâtonnent et voltigent
Autour des minces rubans qui retiennent sa robe,
Et, lascivement, esquissent le contour des reins et des cuisses.
Il voit son cerveau se désagréger, étincelle par étincelle.
Joue autre chose, dit-il.
William Faulkner
Joue autre chose.
Il s’efforce de conserver son ton
Futile et candide, regardant les ombres timides près de sa gorge
S’unir, du fond des ténèbres, comme des mains autour d’elle.
Ses yeux comme des doigts hâtifs tâtonnent et voltigent
Autour des minces rubans qui retiennent sa robe,
Et, lascivement, esquissent le contour des reins et des cuisses.
Il voit son cerveau se désagréger, étincelle par étincelle.
Joue autre chose, dit-il.
William Faulkner
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