Levé à 10h30. Petit déj'. Lecture de Hiroshima mon amour, de Duras.
30/06/2011
29/06/2011
27/06/2011
26/06/2011
12/06/2011
11/06/2011
Me voici sur la place armoricaine. Que les villes s’allument dans le soir. Ma journée est faite ; je quitte l’Europe. L’air marin brûlera mes poumons ; les climats perdus me tanneront. Nager, broyer l’herbe, chasser, fumer surtout ; boire des liqueurs fortes comme du métal bouillant, - comme faisaient ces chers ancêtres autour des feux.
Je reviendrai, avec des membres de fer, la peau sombre, l’œil furieux : sur mon masque, on me jugera d’une race forte. J’aurai de l’or : je serai oisif et brutal. Les femmes soignent ces féroces infirmes retour des pays chauds. Je serai mêlé aux affaires politiques. Sauvé.
Je reviendrai, avec des membres de fer, la peau sombre, l’œil furieux : sur mon masque, on me jugera d’une race forte. J’aurai de l’or : je serai oisif et brutal. Les femmes soignent ces féroces infirmes retour des pays chauds. Je serai mêlé aux affaires politiques. Sauvé.
Rimbaud
05/06/2011
04/06/2011
03/06/2011
ESCLAVES d’un péché qui vous maintient en deuil
Vous tordez l’assassin par mes poignets d’écume ;
Ses cris, ses crimes bleus égouttent dans votre œil
L’encre qui vous révèle et de mort vous embrume.
Ô mes pâles larrons, gardez ce fils des dieux,
Qu’il crève ! C’est sa mort votre noir uniforme.
Or l’enfant, sur la paille allonge au fond des cieux,
Ses chevilles de feuille afin qu’elles s’endorment.
Jean Genet
Vous tordez l’assassin par mes poignets d’écume ;
Ses cris, ses crimes bleus égouttent dans votre œil
L’encre qui vous révèle et de mort vous embrume.
Ô mes pâles larrons, gardez ce fils des dieux,
Qu’il crève ! C’est sa mort votre noir uniforme.
Or l’enfant, sur la paille allonge au fond des cieux,
Ses chevilles de feuille afin qu’elles s’endorment.
Jean Genet
02/06/2011
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